L'Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes et surnommé le « colosse de l'Amérique », est situé en Argentine, à treize kilomètres de la frontière chilienne. Il s'élève à une altitude de 6 962 mètres et domine un vaste parc provincial protégeant des espèces animales typiques de la cordillère, en particulier le condor des Andes et le guanaco, ainsi qu'une végétation rare et fragile. En effet, le climat est aride et la couverture neigeuse ténue, malgré l'existence de quelques glaciers modestes.
Son ascension est relativement aisée pour des personnes acclimatées à l'altitude, malgré des phénomènes venteux parfois violents. Aussi la montagne semble avoir été occupée très tôt par des populations quechuas. La première ascension officielle est réalisée par le Suisse Matthias Zurbriggen en 1897 par la face Nord.
ACONCAGUA
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L'Aconcagua se trouve en Argentine, dans la province de Mendoza, département de Las Heras, à environ treize kilomètres de la frontière chilienne[1]. La ville de Mendoza, chef-lieu de la province, est située 130 kilomètres à l'est et Santiago à seulement 110 kilomètres au sud-ouest, tandis que Buenos Aires se trouve à environ de 1 200 kilomètres à l'est. Avec ses 6 962 mètres, il est le point culminant de la cordillère des Andes et le plus haut sommet en dehors de l'Asie.
Il est entouré de nombreux sommets dépassant 5 000 mètres, en particulier dans le Cordon de los Penitentes, une chaîne de montagnes recouvertes de neige de 30 kilomètres de long, puis un peu plus au nord par le Mercedario qui s'élève au-dessus des déserts des Andes centrales. À l'est, l'étendue brune poussiéreuse de la pampa argentine contraste avec l'horizon bleu de l'océan Pacifique visible 150 kilomètres à l'ouest.
Vue aérienne de l'Aconcagua en direction du nord.
Climat
L'Aconcagua est situé dans la Cordillère principale ou Cordillère frontalière (Cordillera del Límite, dans une région semi-désertique qui lui a valu le surnom d'« Andes arides ». La rareté des précipitations et la violence des vents soufflant jusqu'à 250 km/h expliquent la faible quantité de neiges éternelles qui couvrent le sommet. Les changements climatiques sont rapides et les contrastes journaliers importants en été, si bien que la température nocturne peut y être largement négative en altitude. En hiver, la neige peut tomber en dessous de 4 000 mètres. En raison de la fonte des neiges saisonnière, de grandes formations de glace pointues atteignant trente mètres de haut et appelées « pénitents » se créent au niveau des glaciers.
Durant l'été, la montagne reçoit la plupart des précipitations annuelles, amenées depuis l'ouest par les vents chargés d'humidité au-dessus du Pacifique. Ces vents remontent le long des versants de la cordillère en se refroidissant et en se condensant. Ils forment ainsi les fameux nuages lenticulaires appelés viento blanco ou « vents blancs » qui recouvrent parfois les sommets et qui sont annonciateurs de neige et de vents forts en altitude. Ils peuvent aussi générer de violents orages, avec la formation de la pluma, de longs nuages effilés, dans les vallées. Mais le sommet de l'Aconcagua est la plupart du temps épargné par ces conditions atmosphériques et l'ensoleillement y est accru par rapport aux vallées.